spell of chaos
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 Les apparences sont trompeuses .... 100%

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MessageSujet: Les apparences sont trompeuses .... 100%   Les apparences sont trompeuses .... 100% Icon_minitimeJeu 23 Avr - 13:20



Registre d'État civil.

    NOM PRÉNOM : Hepburn Traeson Caleigh
    AGE, DATE DE NAISSANCE : Avec 26 ans on est encore jeune et on peut encore rêver de débauche sans penser à la trentaine qui s’approche avec violence et rapidité. La jeune femme a pointé le bout de son nez, le 31 Décembre 1983, on peut croire que c’est un signe avant coureur de sa tromperie… le jour où tout change, où l’on bascule dans quelque chose de nouveau.
    PURETÉ DU SANG : Elle n’a pas fait de test non plus, cependant on dit que sa famille est Sang pur.
    ORIGINE GÉOGRAPHIQUE : La jeune femme est Américaine avec des origines italiennes, du côté de maman.
    PROFESSION / ANNÉE à SALEM : La jeune femme est membre du Magenmagot, elle a depuis longtemps quitté l’école de sorcellerie.
    STATUT MARITAL : Célibataire destinée à un mariage arrangé.
    BAGUETTE MAGIQUE : Sa baguette mesure 20,5 cm, taillée dans un bois de bouleau, qui a pour symbole un nouveau début, elle continent un nerf de cœur de dragon qui équilibre les forces de la baguette. En effet, cet ingrédient met sur le même plan, la sensibilité et la force physique et morale.

FAMILLE.

    GÉNÉALOGIE : 70 ans d’histoire, de liaisons, mariages, vie, mort, accouchement, disputes, amitiés, amours respectifs ou non : 70 ans de connerie. Sa propre famille perpétue des traditions vieilles comme le monde et aussi rouillés qu’un esprit qui ne veut point changer. Stoïque, elle refuse la tolérance, ce qui compte c’est la pureté du sang. Cela c’est l’histoire de la famille de son père, sa mère quant à elle c’est un périple qu’il faudrait narrer en plusieurs nuits. Native d’Europe, elle a posé les pieds en Amérique pour se marier à un homme qu’elle ne connaissait même pas, malgré la modernité de notre monde, même dans les sphères les plus hautes de la société, est resté en place un modèle hiérarchique ancien comme le monde. Sa famille, avait une bonne réputation, ils étaient également « purs », cependant ils étaient beaucoup plus tolérants et ouverts que leur compatriotes américains, vivant dans un coin reculé près de Venise, ils n’avaient point besoin d’afficher des idéaux qu’ils ne respectaient pas, néanmoins pour ne pas salir leur noms ils se dirent « pseudo fier des pur sang ». Ils étaient méticuleux de respecter leur lignée lors des mariages, mais cela n’empêchait pas d’amicales relations avec des sang-mêlé.
    PÈRE : // Valentin Obray Hupburn: Coincé dans les idéaux que sa famille traîne depuis le début du régime, il est fidèle à ce dernier. Il a un amour sans bornes pour son unique fille qu'il rêve qu'elle atteigne le must, il est pour cela même de tuer ce qu'il fait avec sa femme lorsqu'il apprend qu'elle fait partie de l'opposition.

    MÈRE :
    Les apparences sont trompeuses .... 100% Avangie20
    Patrizia Tartini: C'est une italienne, qui vient d'une famille de la haute aristocratie. Ils se disent pro-sang mais ils sont en réalité bien plus tolérants. Ils envoient leur fille se marier avec cet Américain par purs intérêts économiques, cette dernière va durant son séjour, non seulement détester son mari mais faire partie de l'ordre du Crépuscule pour tenter de renverser le régime. Elle va laisser deux choses à sa fille: une lettre lui narrant la vérité et non pas ce qu'on lui a raconté et son talent d'actrice.
    AUTRES :
    Les apparences sont trompeuses .... 100% Vcyxkn
    Nyl Carter : C'est un sorcier né de parents moldus. Il est dans les rangs de l'Ordre depuis son plus jeune âge par le biais de relations d'un lointain cousin qui a travaillé quelques temps pour la rébellion, il l'a intégré pleinement depuis quelques années. C'est lui qui était chargé de transmettre à la jeune femme la lettre de sa mère le jour de ses 23 ans, courageux, borné et ayant un sale caractère Nyl est le maître des ombres, il peut entrer et sortir sans difficulté de n'importe quel endroit.


IN & OUT.

    PHYSIQUE : voir avatar
    Caleigh entra dans le magasin d’un pas dansant et enjoué. En tournant la tête, elle put apercevoir et apprécier le reflet que lui renvoyait le miroir de la boutique ; ses longues jambes au galbe parfaites étaient moulées dans un jean sombre décoré par de multiples paillettes formant une rose ouvrant ses pétales à un soleil masqué par les nuages. En guise de tee-shirt, la jeune femme avait choisi un débardeur rouge au décolleté plongeant le long de sa poitrine, entouré de strass, rappelant le décor de son pantalon. Le tissu de soie, tendue sur sa poitrine généreuse était décoré de quelques inscriptions dans une langue maintenant oubliée de l’alphabétisme moderne. D’une écriture sinueuse était écrit « Memento quia pulvis es », un slogan latin signifiant « Souvient-toi que tu es poussière », mais laissons là cette langue désormais révolue pour admirer la plastique de cette jeune femme. A son cou, on pouvait admirer une chaîne d’or ornée d’un pendentif représentant l’œil de Salem, céleste et divin symbole de l’élite prônant à son sommet, ainsi donc nul ne pouvait ignorer qu’elle faisait partit des hauts rangs de l’aristocratie. Ses cheveux d’un brun éclatant étaient accrochés en un chignon savamment désordonné dont quelques mèches s’échappaient gracieusement pour retomber sur ses fines épaules dénudées. Ses yeux, couleur ambre hypnotique étaient cachés derrières de vastes lunettes d’un verre rougeoyant signé par un professionnel reconnu dans la ville et dans le monde entier. Enfin, satisfaite d’elle-même, elle détourna son regard pour affronter celui du vendeur intimidé, un sourire dédaigneux aux lèvres.

    CARACTÈRE : N'a-t-on jamais dit de ne pas se fier aux apparences ? He bien Caleigh en est un exemple parfait. On pourrait dire que les trois mots qui lui convient le mieux pour la décrire sont : Manipulation, détermination et rusée. En effet, sa soif de victoire la mener à acquérir ces trois adjectifs qui la complète depuis tant d'année. Pour avoir ce qu'elle voulait, Caleigh a apprit à jouer la comédie pour commencer à duper son adversaire, pour commencer à le manipuler. C'est une excellente comédienne qui sait parfaitement contrôler ces émotions, ce qui est un grand plus pour l'espionne. Pour ce qui est de la détermination, c'est pour le simple fait que cette jeune femme déteste la défaite et est prête à se surpasser, seulement dans les cas d'échecs, pour ne pas avoir à dire ou montrer qu'elle est inférieure dans un domaine ou un autre. Elle aimerait mieux mourir que de devoir se l'avouer, sous le sens figuré du terme, fierté quand tu nous tiens. La brune est une jeune femme qui n'hésitera pas à se venger si cela est nécéssaire sans mettre sa vie et celle de l'ordre en danger. "Soyez loyaux et je serai bonne.", a-t-elle dit à Lei. Elle savait très bien que son rôle d'espionne pouvait très bien lui monter à la tête, mais elle n'en prenait point compte et vivait sa vie comme normalement. L'intelligence et la ruse sont deux atouts que Caleigh a en poche. Sous les moments d'adrénaline et de stress, elle se sent toujours obligée de réfléchir sur la situation même si tout les autres savent pertinemment qu'ils doivent agir ou quitter les lieux rapidement. Caleigh à déveloper ceci pour la simple et unique raison suivant : Aucune perte, ni aucun oublie humain durant tel ou tel situation dangereuse. Femme très combattante, elle a une très bonne force physique, qu'elle a développé lors d'entraînements illégaux avec Nyl et à force de cogner Kelly. Elle s'entraine régulièrement pour, surtout, augmenter son rythme cardiaque. Sentimentalement , Caleigh sait très bien cacher la plupart de ces sentiments aux autres. C'est une femme qui n'aime pas qu'on soit capable de lire en elle comme un livre ouvert, ainsi elle masque la plupart de ses sentiments aux nouveaux dans sa vie, mais la plupart du temps ceux-ci accepte ce fait et la laisse tranquille pour ça. Donc si Caleigh vous parle de ces sentiments, c'est que vous êtes important pour elle ou bien qu'elle a besoin d'une oreille attetive pour se vider le coeur, donc faites attention à elle. Fidèle et juste, un violent besoin de combattre l'injustice la poursuis, ce n'est pas pour rien qu'elle a terminé ses études en droit. Menteuse or pair, elle pourrait vous dire qu'il a plu des cuisses de grenouilles vous seriez capable de croire en vous plongeant dans son regard satin qui vous ferait perdre le pied.
    CAPACITÉ, DON : Elle ne possède pas de don communément parlant. Cependant, elle a appris à cacher ses sentiments et pensées des regards curieux au point même qu’un legilimen aurait de nombreuses difficultés de lui arracher des informations, ce qui est essentiel pour sa couverture dans l’Ordre.



HISTOIRE, BIOGRAPHIE.

    ENFANCE : Treason … En la nommant ainsi, sa mère scella le destin promit à sa fille. Ce n’était que le fruit du hasard et pourtant on aurait pu voir ici, un geste des Dieux. C’est sûrement une vague réminiscence d’un temps maintenant révolue qui poussa Patrizia à nommer sa fille ainsi car, depuis maintenant des siècles, la tradition voulait que l’enfant porte un prénom de l’origine maternelle (donc italienne) et un autre illustrant celle du père, or l’enfant fut baptisé en portant les marques américaines, cependant ce deuxième nom Traeson, restait secret jamais là génitrice n’avait voulu dévoiler les obscures raisons qui l’avaient poussée à damner ainsi sa fille. C’est ainsi que ce petit nourrisson à l’aspect enchanteur et aux grands yeux marron clair prit le nom de la traîtrise. Quelques heures plus tard, on passa autour du cou du nourrisson le collier réservé à ceux de la Haute Bourgeoisie, l’œil de Salem, protecteur de son porteur et aux effets bienfaiteur. Ce qu’ils ignoraient tous, c’est qu’il avait donné à cet enfant le symbole même du revers des choses, l’œil de Salem serait l’arme fatale contre le Ministère. La trahison a trouvé son visage.

    Les années passèrent, lentement, jour après jour, mois après mois et Caleigh, dont le nom original qu’elle portait ne lui avait pas encore porté préjudice, apprenait rapidement la vie de la haute aristocratie. Première règle, toujours être propre et souriante. Deuxièmement, toujours laissez tout le monde vous tripotez les joues ; c’est être de bonne constitution. Passez tout un tas de règles, on en arrivé à une qui interdisait formellement tout contact avec les vauriens qui avaient osé souiller la race la plus pur, des sangs les plus nobles. Pendant longtemps elle ne comprit pas cette recommandation, dont même le Yume (= sorte de bible de la religion sorcière) parlait. Il est vraie qu’elle vivait dans une prison dorée où la vie était rythmé par des banquets, des ballets, des achats mais aussi descendre dans la ville, côtoyer le commun des mortels et étaler à quiconque ose regarder son honteuse fortune. On a déjà vue une enfance plus compliquée, non ?


    Une enfance Dorée, dis-je. Je pèse mes mots. Barricadée dans son immense résidences aux pièces taillées dans les marbres, aux chaises fabriquées dans les bois les plus chers et les plus rares de la planète, la jeune femme était traitée en princesse suprême. Les servant(e)s étaient conviées à combler les aspirations les plus banales de la jeune enfant et ainsi rendre satisfaite leur jeune maîtresse, les parents de Traeson lui reprochait de ne pas comprendre la chance qu’elle avait de vivre ici le nécessaire à porter de main et le superflue encore plus près. Et en effet, elle ne savait pas. Pourquoi étaient-ils riches, eux ? Pourquoi ne pouvait-elle pas aller à New York la nuit ? Pourquoi certaines personnes lui demandaient de l’argent alors que, d’après ses précepteurs NY était la ville du soleil où tout besoin était éradiqué et où tout le monde vivait dans l’ivresse de la liberté et de la plénitude car le Gouvernement s’était chargé de rendre la pureté de leur race ? Tant de questions auxquelles ses parents apportaient de vagues réponses. Interdire un enfant de faire quelque chose provoque l’effet contraire escompté, néanmoins le père de la jeune femme possédait une ressource qui effaçait tous les maux auparavant évoqués : il la gâtait, le luxe, les poupées, suffisaient à lui faire oublier les conneries qui polluaient son cerveau. La fillette demandait avec une constance déstabilisante sa mère, on avait beau lui répéter que cette dernière n’avait aucune importance dans sa vie cependant la petite fille ne se lassait pas, jusqu’à un fameux soir où elle avait osé briser le silence du dîner. Son père posa sa fourchette d’argent sur la nappe en soie, il ôta les vestiges de sa dernière bouché d’un geste agacé avec sa serviette, regardant son enfant avec une froideur à glacer le sang il hésita un instant et dit :
    - Caleigh vient ici.
    La petite fille se leva de table, aidée par Mélinda, la nourrice qui la suit depuis son plus bas âge. S’approchant de son père avec respect, elle baissa faiblement les yeux et dis d’une voix en sourdine :
    - Oui père ?
    - Regardes moi, elle obtempéra. Ta mère est morte ma chérie.
    - …Comment est-ce possible, je la sens près de moi pourtant
    - Oublie ses sottises
    - Oui père.





Dernière édition par Caleigh T. Hepburn le Ven 24 Avr - 4:05, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Les apparences sont trompeuses .... 100%   Les apparences sont trompeuses .... 100% Icon_minitimeVen 24 Avr - 1:26

    ADOLESCENCE : L’adolescence de la jeune femme se déroula dans une banalité horripilante. Seulement, elle apprit à développer des capacités qu’étant enfant, elle en avait était incapable. Toujours bercée par Mademoiselle Mélinda, la jeune femme apprenait les bonnes manières, l’art de la discussion mais également de la persuasion, art avec lequel elle en usait sans honte avec son père qui croyait encore qu’elle était cet enfant si sage et innocent de l’enfance. Les précepteurs qu’elle eut avant son entrée à Salem l’irritèrent jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus les supporter une minute sans être agacé, elle n’en démontrait, déjà à cette époque, que peu les sentiments qui bouleversaient son esprit et par un sourire des plus charmeurs elle les engageait à se taire en leur demander d’observer une peinture, ou une citation qui semblait aux yeux de l’adolescente en pleine croissance, quelque chose de formidable ( pour qu’ils ferment enfin leur gueule). Elle apprit beaucoup grâce à eux, arrivée à ses 11 ans, la belle princesse n’eut aucune difficulté à entre à Salem et à y faire sa scolarité, après tout, elle avait la totalité des atouts pour devenir la meilleure, ce furent des années de recherche de sa personnalité, elle soutenait le régime sans y croire, trop préoccupée par d’autres choses plus importantes comme les garçons et les cours. Sans être une chaudasse, elle y fit quand même de nombreuses conquêtes qui restèrent tapies dans l’ombre, elle ne souhaitait pas donner aux langues de vipère de quoi déblatérer, elle apprit à forger son caractère, perfectionner ses atouts pour mieux s’en servir comme des armes. Elle eut à la bonne tous les professeurs, même les féminins, en flattant leur alter-égo, un compliment ici et là en gardant un sourire angélique et pseudo-naïf, le charme pour les collègues masculins, et évidemment une tenue exemplaire te un travail ardu.

    ET APRÈS : Elle était destinée à un futur glorieux, où le nom d’Hepburn aurait brillé dans toute sa splendeur. Son père avait passé des nuits à imaginer la gloire de sa progéniture, sur les feux de la rampe, pleine de grâce, tous sourires, la femme fatale par excellence, possédant tout ce que n’importe quel être humain aurait rêvé : beauté, richesse, intelligence et j’en passe. Une sorte de Père Goriot bien particulier dans son genre, il aurait tué pour protéger son enfant, et il l’a fait, cependant cette nuit était tombé dans les méandres de l’oubli de sa mémoire, cette femme qu’il avait éjecté de son trône avait payé le tribut pour un futur dans lequel elle n’avait point de place, il fallait dans la vie, faire des sacrifices, lui en faisait. Regardant par la fenêtre de leur manoir, l’homme éteignit sa cigarette en prenant soin de ne pas égarer les cendres sur sa luxueuse moquette du bureau, il éteignit les lumières et alla se coucher rêveur, il ne vit pas la silhouette qui s’était glissée dans le jardin de sa demeure et qui peu à peu faisait sauter les puissants sortilèges qu’il avait mit en place. La nuit était noire encre, les chiens dormaient à l’extérieur, la demeure était calme, seul un froissement de toile brisait l’harmonie de la nuit puis soudain ce fut le chaos.

    La main ferme de l’homme l’empêchait de crier, son bras entourant son corps bloquait tous coups bas que la fine silhouette qu’il tenait avec violence, Caleigh soupira d’exaspération et se détendit, elle était curieuse de savoir qui été le fou qui avait osé pénétrer chez elle, en faisant capturer un de ses alliés pour arriver à ses fins. Les deux protagonistes étaient désormais dans sa chambre fermée à clé, éloignés des baies vitrées maintenant fermées et aux rideaux tirés.
    - Je peux te faire confiance ? murmura-t-il à son oreille
    Elle haussa les épaules en guise de réponse, son emprise faiblit et elle put murmurer :
    - Si tu me promets de ne pas me tuer.
    - Je ne suis pas là pour ça
    - Très bien, relâches moi.
    - Je te croyais de bonne éducation, tu oublies le s’il te plaît, si tu crois que je vais baiser tes pieds de princesse tu te trompes fortement
    - …, s’il te plaît.

    Il la relâcha et s’éloigna de la jeune femme, la baguette pointée sur elle au cas où cette dernière tenterait de crier ou de se révolter. L’homme, le jeune homme d’après ses traits, calcula-t-elle en l’observant profondément, aussi stupéfaite que curieuse de cette agitation nouvelle qui venait troubler la monotonie de son quotidien, se tenait dans l’ombre de sa garde robe, elle ne pouvait qu’observer l’ébauche de ses traits sans pouvoir le reconnaître, si on jour elle venait à le croiser, ce qui avait le don de l’irriter, claquant des dents mécontente, d’un revers de main elle nettoya sa bouche et s’adossa au mur le plus proche. Gardant le silence en attendant que l’autre manifeste ses convictions. Il n’en fit rien et pendant une poignée de minutes ils se défièrent du regard.
    - Qu’est-ce que vous voulez ?

    Elle le vouvoyait maintenant, ne lui avait-il pas rappelé qu’elle était sensée être jolie, polie et surtout obéissante, Caleigh incarnait à la perfection ce qu’on attendait d’elle. Ses pensées fusaient de part de d’autre de son esprit encore embrumé par les abîmes du sommeil duquel elle avait été tirée quelques minutes plus tôt. Des questions qui resteraient sans réponse car si le jeune homme mystérieux, désormais JHM, avait été aussi cinglé pour venir jusqu’ici et pénétrer dans la propriété d’une des plus grandes familles de sang pur de la ville il n’allait sûrement pas avoir ni le temps, ni l’envie de combler sa curiosité.

    - J’ai quelque chose pour toi, venant de ta mère.
    - Elle est morte, répliqua aussitôt la jeune femme sur le qui vive, le ton avait été sec et froid, s’il y avait bien une cicatrice qui ne s’était pas encore refermé c’était bien le mystère de sa mère disparue en couches à ce qu’on lui avait dit. Un sujet clos et tabou dans la famille, puisque son père souffrait encore de la disparition de sa bien-aimée et la jeune femme avait prit, avec les années, soin de ne plus entrer dans les moindres détails et laisser les plaies cicatriser avec le temps.
    - Je n’ai pas dis le contraire, c’est un héritage qui doit te revenir, à tes 23 ans, comme elle l’a souhaité.

    La jeune femme le regarda sans comprendre, abasourdie et encore plus perdue qu’au commencement de leur entretien, son regard inquisiteur s’attarda sur les traits de l’autre, cherchant de plus amples explications, cependant elle ne trouva rien ce qui eut le don de lui insinuer un terrible sentiment de solitude. Sa mère… c’était à peine si elle connaissait cette femme qui avait toujours été une étrangère pour elle, Caleigh avait fait sa vie sans elle, sans le moindre souvenir auquel s’accrocher, avait-elle réellement envie aujourd’hui de connaître des détails de son passé ? Basculer ainsi dans un tout autre temps, cela pourrait la blesser, sa mère était peut-être une femme terrible aux manières douces. Déchirée entre le dilemme qui s’imposait comme une épée de Damoclès sur la tête de la jeune femme, elle se mordit les lèvres, oubliant ainsi son bouclier de neutralité, peu lui importait, ses révélations étaient bien trop dévastatrices pour qu’elle se préoccupe de ce que l’autre pouvait bien penser ou même s’il pouvait lire en elle comme un livre ouvert. Toujours aussi perdue, elle ne réussit qu’à murmurer :
    - Comment savez-vous que c’est mon anniversaire ?

    L’autre éclata d’un rire silencieux et un lui fit un clin d’œil malicieux. Il est vrai qu’il aurait été difficile de ne pas savoir qu’elle avait fêté ses 23 ans la nuit passée, son père avait donné uns somptueuse réception, dans laquelle, il avait invité de nombreuses connaissances communes à la famille, mais d’autres visages inconnus s’étaient également présentés, son père disait que ces derniers lui seraient utiles pour son futur de Magenmagot. Ils avaient fêté, discuté et échangé des politesses pendant une partie de la soirée, puis le beau monde fut convié à partir et seule une minorité abondantes de jeunes gens de son âge ou un peu/moins âgés étaient restés pour finir la fête sous l’alcool, cigarettes, musique, flirts. Cependant, cet homme ne semblait point appartenir au même cadre social qu’elle, on a-t-on parlé même parmi le plèbe ? C’était une possibilité, se sentant déroutée, elle ferma les paupières, masquant ainsi son regard et chassa de son esprit la volée de questions qui fusaient telles des flèches.

    - Que sais-tu sur ta mère ? demanda le JHM après un moment
    - Rien, répondit-elle un peu moins glacée.
    - Ca va être une très longue soirée … se contenta-t-il de répondre mystérieux

    « Il faut faire face à la vérité, parce que ça fait mal si on lui tourne le dos ;
    Enfin, la première fois.
    »

    La jeune femme s’effondra, ses genoux ne tenant plus, c’en était trop même pour elle. Son masque de neutralité fendit en une grimace de douleur, de rage, un amalgame de sentiments contradictoires qui la traversait par intermittence. Des larmes vinrent creuser leur lit sur ses joues pâlies par la discussion et pour la première fois depuis très longtemps elle pleura de tout son saoul. Sa tête se cogna violemment contre le mur qui lui semblait aussi glacé que l’Antarctique, les bras ballants, le souffle coupé, sa poitrine se soulevait avec difficulté, ballotée par les sanglots, elle ne savait plus si la haine chevauchait la tristesse ou le dégoût prônait les deux autres. La bouche sèche, le dos raidit pour être restée immobile pendant un temps inimaginable, elle frappa le mur de rage, se blessant encore plus, le JHM la regarda hésitant et finit par tenter de la prendre maladroitement dans ses bras.
    - Chut, tu vas me dénoncer
    Elle ne pouvait répondre, à ses côtés, abandonnée la lettre que sa mère lui avait écrite 23 années auparavant, symbole de la vérité suprême qui ne pouvait être reniée. Se perdant sur l’épaule du JHM elle étouffa sa peine, la rendant à peine audible mais pourtant bien présente, son cœur séparé en deux parties inégales brûlait comme une plaie ardente. Reprenant la lettre déchue, tué par le geste violent qui l’avait poussée à rejeter le morceau de papier de ses mains, comme s’il y avait laissé une trace au fer rouge les opales de la jeune femme parcoururent les lignes adroites de la femme lettrée qu’étais ça mère.

    Chère Traeson,

    Si tu as reçu cette lettre et si tes yeux méfiants parcourent ces lignes, c’est que mes soupçons et mes pires craintes ont eu le dessus sur moi. Je suis consciente que tu ne me connais pas, je suis ta mère Patrizia Tartini, immigrée d’Italie pour me marier à ton père. Tu peux douter de l’authenticité de cette lettre, c’est tout à fait légitime, mais avant tout réfléchis une seconde, seule deux personnes au monde connaissent ton second nom « Traeson » si ton père est un homme de parole, il t’as sûrement interdit, sous peine de très gros ennuis, de dévoiler ton second nom à quiconque, seule toi, lui et moi ( qui ne fait plus partie du monde des vivants) le savons n’est-ce pas ? Si tu regardes également, j’ai scellé cette lettre avec un cachet qui n’existe qu’en Italie, dans ma famille précisément, unique, tu pourras toi-même vérifier l’authenticité, j’espère que tous ces éléments fournis prouvent que ceci n’est pas un coup monté contre ta personne ma chérie. Je n’ai pas beaucoup de temps, je dois aller à l’essentiel car si quelqu’un me voit rédiger cette lettre cela signera sûrement mon arrêt de mort et l’ignorance que tu auras toute ta vie. Mon époque est régie sous le système pro-sang pur, comme la tienne je suppose, le gouvernement ne cesse de nous vanter les mérites des sang purs et néglige les autres être humains, est-ce vraiment important le pourcentage de « pureté » un homme se résume à son sang, à son rang ? Pourtant s’il me souvient bien au temps de la noblesse moldue ce n’était qu’une question de naissance, comme notre régime, cela ne représente rien, regarde autour de toi ma chérie, n’existe pas un parfait Idiot(e), dont la connerie ne peut être dépassée qui est pur et fait partie de cette élite, si tu savais combien il y a de merveilleuses personnes qui ne font pas partie de sphère sociale absurde. Je viens d’une famille qui avance des idéaux qu’elle ne respecte pas, mais c’est bon pour l’image tu comprends, nous vivions loin de la cour, des villes pour ne pas avoir à respecter un semblant et pouvoir vivre normalement, nombreux de mes amis étaient des sang-mêlés, le propre bras de mon père, qui se tapissait dans l’ombre, n’était pas issu d’une famille de sorciers… Le système sous lequel nous vivons est injuste, c’est pourquoi un groupe de Rebelles a été crée … pour renverser ce pouvoir et faire enfin entendre justice. Le porteur de cette lettre te racontera tous les détails que tu nécessiteras. Ma fille, une dernière chose avant la fin, si je suis morte, ce n’est sûrement pas une chose naturelle, j’étais en parfaite santé et n’oublie pas que la magie soigne tout ou presque, elle lutte contre la mort d’une façon dégueulasse, nous sommes presque immortels mon enfant, si je suis morte, c’est par mes idéaux, j’ai rejoins l’Ordre du Crépuscule depuis quelques mois, mais dernièrement, une fuite a laissé échappé mon nom, ton père doit le savoir, si je deviens trop dangereuse, ils m’élimineront.
    Je t’aime ma chérie, je suis navrée de ne pas avoir pu te connaître, néanmoins, je luttais pour un monde meilleur pour toi et tu devrais en faire autant, cela serait d’une extrême lâcheté si tu tournais les talons à cette tâche qui t’es assortie depuis ta naissance, Traeson… pourquoi crois-tu que j’ai bafoué les lois des prénoms, par simple caprice ? non je suis certaine que dans tes veines coule suffisamment de courage et d’intelligence pour que tu sois l’arme fatale pour tout basculer, de l’intérieur tu feras tout imploser, parviens à garder ton identité secrète Traeson, chez les rebelles fais toi connaître sous ce nom, cache ton visage et grimpe les échelons dans le monde de l’élite, approche toi du pouvoir pour mieux le faire tomber .
    Je suis de tout cœur avec toi,
    Ta mère qui t’aime

    Patrizia.

    P.S: L'oeil de Salem que tu portes au cou peut t'être très utile, si tu l'ensorcèles d'une manière pratique, un espion qui sera ni vu, ni connu, prends soin de ne point dévoiler tes secrets même aux rebelles... il y a toujours des traîtres. *





* Si vous ne voyez pas ce qu'il y a écrit, vous pouvez copier, et coller sur le bloc note, ce n'est pas une création, juste un texte avec une police différente x)


Dernière édition par Caleigh T. Hepburn le Ven 24 Avr - 3:58, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Les apparences sont trompeuses .... 100%   Les apparences sont trompeuses .... 100% Icon_minitimeVen 24 Avr - 3:03

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    C’est donc par un soir de pleine lune que Traeson décida d’aller elle-même trouver des réponses à ses trop multiples questions. Ce n’est que lorsque les douze coups de minuit résonnèrent dans l’immense résidence, qu’elle repoussa les draps de lins qui lui avaient servit de nid chaud pendant cette douce attente. Son sourire s’évanouit au contact de ses pieds sur le marbre froid du carrelage, mais repoussant l’envie de rester dans son palais, elle chercha à tâtons dans la nuit, ses chaussures à talon. Se redressant dans la semi-obscurité de sa chambre, elle jeta un coup d’œil à son miroir. Frappant dans ses mains, il émit une légère lumière. Elle observa son reflet dans la glace avec un petit sourire satisfait. Ses jambes aux galbes parfaites étaient moulées dans un jeans gris, légèrement délavé et presque démodés qu’elle aimait porter pour son esthétisme et sa souplesse, ce qui lui permettait en générale de se mouvoir sans gêne, elle l’avait décoré d’une ceinture noire aux multiples diamants brillants au clair de lune qui passait à travers la fenêtre. Elle n’avait enfilé qu’un léger T-shirt noire aux Strass rappelant ceux de sa ceinture au col en V, peu profond où elle cachait la preuve de sa haute naissance, l’œil de Salem. Sa peau hâlée par un métissage léger, suite à un week-end dans les Tropiques, était lisse et brillait doucement grâce au lait qu’elle lui avait appliqué le matin même en vue de son excursion nocturne. Ses cheveux châtains étaient rassemblés en une haute couette d’où retombait une cascade de lourdes boucles aux formes gracieuses. Ses yeux, légèrement maquillés brillaient d’une excitation mal dissimulée et ses délicieuses lèvres étaient recouvertes du dernier gloss à la mode ici. Un bruit attira son attention et, elle se précipita vers son lit pour y placer quelques cousins sous la couverture afin d’y créer un renflement qui, elle l’espérait, duperais son père et le personnel domestique. Elle se cacha rapidement derrière un grand meuble, respirant le plus calmement possible pensant ironiquement qu’il serait dommage de se faire tuer par son géniteur alors qu’elle avait à peine atteint 23 années. Mais personne ne franchit la porte d’entrée et les pas s’éloignèrent. Patiente, Traeson laissa s’écouler une poignée de minutes avant de se déloger de sa précaire cachette. Ôtant ses chaussures qui faisaient trop de bruit, elle passa la porte de sa chambre pour se retrouver dans le couloir sombre. Avant d’aller se coucher, elle avait bien prit le soin de repérer les éventuels objets sur lesquels elle aurait pu buter, aussi sa traversé se passa sans encombre, bien qu’elle frôla une table de verre. Rapidement, elle descendit les escaliers et passa la porte d’entrée n’oubliant pas de désactiver l’alarme… Elle connaissait les enchantements qui encerclaient le manoir, un par un, la baguette pointée en avant elle les abdiqua.

    Une fois dehors, elle se précipita hors de la propriété de la résidence, évitant la ronde de leur sécurité personne. Une fois le portail de sa maison loin derrière elle, Treason enfila ses chaussures et replaça chaque enchantement selon son ordre, ainsi personne ne pourrait se rendre compte qu’elle était sortie en douce et elle se lança à l’assaut de New York. Sa marche était teintée d’une aura magique, envoûtante et entêtante qu’on devait se faire violence pour détourner le regard, ses cheveux de soies volaient derrière elle suivant les mouvements de son pas majestueux, elle avait tout d’une princesse, sauf le caractère. Au détour d’une des rues principales la jeune femme reconnut la silhouette de Nyl, une pointe satisfaction un peu trop débordante la rendit un peu trop impatiente à son goût et elle le rejoignit rapidement. Le regard du jeune homme s’attarda sur sa tenue, une grimace fendit son visage tapis dans l’ombre. Observant sa réaction, elle haussa un sourcil interrogateur cherchant à comprendre ce qui n’allait pas dans sa tenue.
    - Au moins tu ne passeras pas inaperçue, dit-il avec une arrogance déroutante. C’est alors qu’elle comprit, le sang lui monta aux joues, et elle ferma les yeux quelques instants.
    - Emmènes moi faire la fête, on sera couvert par la foule et je passerai inaperçue, rétorqua-t-elle
    - On n’est pas là pour ça bon sang … toi inaperçue, un nouveau sourire fendit son visage et il leva les yeux au ciel.
    Sans comprendre la jeune femme pesta silencieusement, qu’avait-il à répéter sans cesse cette phrase avec ce drôle d’air ??!!
    - Ecoute, je te ferais dire que tu n’as juste dis : rendez-vous au détour de l’avenue 74. Je me suis habillée comme je l’ai senti.
    - Tu as cru que c’était un rancard ? dit-il incrédule
    - Pas du tout, sinon je ne serai pas venue, dit-elle avec une pointe de mépris dans la voix
    - Je ne suis pas assez bien pour madame ? demanda-t-il sur le qui-vive
    - Tu as un caractère de chien
    - Et toi tu viens d’une famille de dingue … viens je t’emmènes danser.

    Il tendit la main et elle s’en saisit, se délectant du toucher qu’il offrait, frissonnant à son contact. D’un pas plus doux cette fois, il l’a conduisit vers le X. Cette boîte de nuit branchée qui rassemblait toutes les classes sociales, elle en avait souvent entendue parler de par des amies, pas forcément en bien, mais la musique que la porte laissait filtrer était entraînante. D’ailleurs elle n’avait nulle part où aller, elle pouvait bien entrer. Alors que LJHM qui ne l’était plus puisque c’était Nyl s’avançait pour payer, Treason l’arrêta d’un geste de main impérial avant de sortir quelques pièces de sa poche et les laissa tomber dans le vase ; aussitôt les portes s’ouvrirent pour les laissaient passer.

    Ils en ressortirent quelques heures plus tard tandis que l’aube blanchissait la ville, ce n’avait pas été une aussi mauvaise idée que ce que Nyl avait pensé, ils avaient pu discuter en s’octroyant le luxe de l’anonymat. Evidemment que le jeune homme n’en avait pas révélé assez pour que la jeune femme puisse se retourner contre eux, il fallait en premier qu’elle rencontre Lei, le chef suprême et qu’il en décide de son sort, cependant, Nyl lui avait parlé de la vie extérieure, celle de tous les jours, la véritable et non pas celle dont elle en profitait chaque jour en sortant de ses draps de satin. Ils traînèrent ainsi jusqu’à huit heures du matin, il n’avait pas été prévu que la jeune femme rentre chez elle, cela serait trop dangereux, elle irait directement à Ministère de la magie et se changerait là-bas, dans son bureau où elle avait prévu une tenue de rechange. Avant qu’elle ne détourne les talons et rejoigne l’austère bâtiment, le rebelle la retint par la manche.
    - Sois prudente
    - Relax Nyl…
    - Non, tu n’as pas de formation Traeson, il faut que l’on se rencontre le plus tôt possible pour ta validation.
    - Dans deux jours, mon père sera parti je trouverai une excuse pour ne pas le suivre à son voyage.
    Elle se détourna et lui fit un signe d’adieu.
    - Traeson, l’interpella-t-il

    Caleigh Treason se détourna à nouveau, le voyant hésiter, elle l’encouragea du regard, mais le jeune homme se détourna et s’éloigna de son pas pressée, elle en fit de même dans la direction opposée.

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    La jeune femme, enveloppée dans sa cape noire d’hiver, le visage blotti dans son écharpe de qualité, cachait tant bien que mal sa véritable position sociale, elle savait pertinemment que Lei-Mei ne serait pas loin, ou bien Nyl, ils assuraient sa protection quand elle venait dans le monde moldu. Ca fait trois ans maintenant qu’elle a découvert la vérité, sa mère assassinée par son propre père qui croirait dur comme fer au pro-sang, cet homme d’une ambition sans bornes ne voulait point d’obstacles sur sa route, désormais son plus grand bonheur sera son plus grand malheur. La jeune femme avait la nausée à la seule pensée de devoir l’embrasser, lui sourire, continuer à jouer la femme qu’elle était devenue, douce, aimable, le rêve de son père. Elle se mordait la langue jusqu’au sang pour ne pas souiller son visage calme de tous les mots les plus vulgaires de leur langue commune, elle le haïssait plus que jamais et pour la première fois de sa vie, elle aurait voulu être quelqu’un d’autre, elle était souvent agacé par cette personnalité fragile et parfaite qu’elle devait afficher, heureusement qu’en-dehors des frontières du ministère, en tant qu’espionne, elle pouvait laisser aller sa véritable personnalité. La nuit tombait, la jeune femme était dans un quartier peu fréquentable, des prostitués se tenaient ça et là, l’une d’entre elles lui jeta un regard mauvais, pire que mauvais. L’ignorant, la jeune femme continua sa route, refoulant le profond mépris qu’elle ressentait à cet instant présent, l’une d’entre-elles, celle qui l’avait repérée, l’empêcha de passer. La blonde platine, la regarda de haut en bas et cracha :
    - Tu crois aller où comme ça ma jolie ?
    - Sûrement pas rejoindre tes sales draps de catin
    - Oh oh dure à cuire en plus… C’est donc toi la nouvelle, l’espionne qu’ils tentent de garder pour eux tous seuls les malins.

    Le sang de Treason se glaça, comment cette petite garce qui suçait les bites à gauche et à droite en savait autant sur sa présence et l’Ordre, d’un geste délibérément détaché elle haussa les sourcils et prit une mine surprise
    - Arrête l’opium, il manque plus que tu me dises que tu me vois entourée de pingouins
    - Toi arrête tes conneries Traeson, ne joue pas avec moi où tu vas te brûler. Tiens toi loin de Nyl.
    Nyl ? Cette fois une véritable stupéfaction envahit ses traits, elle haussa les épaules et tenta de contourner la femme dénudée.
    - Qui t’as dis de bouger ?
    - Je préfère encore écouter un chien qu’une droguée pareille, allez dégage j’ai besoin de passer, j’ai une famille qui m’attends.
    - Une famille voyez-vous ça … tape toi le Ministre mais reste LOIN de lui tu as compris ? Il ne m’écoute pas quand je dis que tu nous perdra tous.
    - Tu me fais chier, je reçois d’ordre de personne. Si Nyl n’écoute pas les conseilles douteux d’une petite garce dans ton genre, c’est peut être que tu as toujours manqués de perspicacité ? Tu vis trop dans tes rêves descend de ton piédestal. Tu es réduite à faire les trottoirs et tu veux monter sur tes grands chevaux avec moi ?

    La blonde sauta sur la rousse et la vit valser jusqu’au mur, attrapant ses cheveux flamboyants elle tira de toutes ses forces, arrachant ainsi une colère noire à Traeson. *Cette conne va tous nous perdre, si on me reconnaît nous sommes fichus*
    Gardant cette réfléxion pour elle, Traeson attrapa les bras de la catin et la fis basculer sur le mur, frappant au niveau des talons pour les casser, l’autre descendit de 10 cm pour retomber sur terre joliment, le cul à terre, se détachant d’elle elle persifla :
    - Que sa te serve de leçon, redescend sur Terre
    - Ferme la et montre ce que tu as dans le ventre !
    -Sûrement moins de graisse que toi …

    L’autre n’en avait pas terminé, attrapant Traeson par les mollets elle tenta de la faire basculer, elle aurait presque réussi, si Nyl ne l’avait pas rattrapé. Nyl ? Que faisait-il là ? Se remettant sur leurs pieds, les deux protagonistes se défièrent du regard, le jeune homme s’interposa entre elles et dit d’une voix glaciale
    - Ca suffit, vous aller vous défigurer pour rien et toi Kelly tu ne pourras même pas te taper un moche et toi Traeson comment tu vas expliquer ses marques sur ton visage chez toi? Vous êtes du même camp bon sang, Kelly est une informatrice qui travaille pour nous, je n’ai pas besoin de présenter Traeson puisque tu sais qui elle est
    - Ravie qu’elle serve à quelque chose …tant qu’on n’a pas besoin de collaborer.
    - Bon allez on se tire, vous avez déjà assez attiré l’attention sur vous…
    - C’est ça … retourne dans ton palais princesse !

    Ils se détournèrent et plongèrent dans la foule pour rejoindre le quartier général de l’Ordre.





OUTSIDE.

    CÉLÉBRITÉ : Leighton Meester
    PSEUDO : Luso
    AGE : Euh majeure et vaccinée.
    TON POINT DE VUE SUR LE FOW' : C’est tellement de la merde que je me suis fais chier à faire cette prés’… ‘_’
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MessageSujet: Re: Les apparences sont trompeuses .... 100%   Les apparences sont trompeuses .... 100% Icon_minitimeVen 24 Avr - 10:48

    Je suis trop fan de ce que tu en as fais. *___*
    Je valide et te souhaite un très bon jeu !
    Content que tu sois là !
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MessageSujet: Re: Les apparences sont trompeuses .... 100%   Les apparences sont trompeuses .... 100% Icon_minitimeVen 24 Avr - 18:26

HA ^^ Contente que le perso te plaise xD
Merci pour la validation ^^
Me too, on se retrouve enfin sur un forum What a Face
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MessageSujet: Re: Les apparences sont trompeuses .... 100%   Les apparences sont trompeuses .... 100% Icon_minitime

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