Routine Auror Check (pv)

Se laisser dominer,
c'est pour les masochistes.

- chuuut !
- yep.

Ils avançaient à pas de loup. Jaime avait l'air concentré. Une goutte de sueur perlait doucement sur sa tempe pour glisser délicatement le long de sa joue. Il posa son regard sur Liao, avant de reposer son regard sur l'artefact qu'il posait sur le mur d'une maison d'un très célèbre mangemort. Il devait être 18h, peut être. Liao et Jaime étaient tout deux vêtus de tuniques et pantalon collant ( en tissus, cependant ) noir, épousant leur corps de façon à ce qu'ils puissent se mouvoir facilement. Leur bonnet retroussé sur le front, Jaime murmura quelques incantations et mots magiques, une fois son tracet terminé. Ce dernier se mit doucement à luire, et à ce moment-là, Jaime regarda Liao, un léger sourire sur ses lèvre.

- run. murmura-t-il de sa voix pleine de chaleur, un petit air mutain, comme un enfant faisant une connerie avec des potes.

Liao ne se fit pas prier. Et comme à l'accoutumée, ils se sépareraient pour mieux s'enfuir. Jaime se releva d'un bond, et alors que Liao se mettait à courir, l'artefact se mit à luire d'une façon intensément rouge. En l'espace de quelques secondes, Liao avait enjambé le petit mur qui entourait la maison, et s'était déjà éclipsé. Jaime posait alors, sa main sur le mur, appuyant sur ce dernier pour lever son corps et se projeter devant, lorsque derrière lui, l'artefact qui devenait incandescent au fur et à mesure que les secondes défilaient, explosa littéralement. Un grand bruit ahurissant retentit avec violence, et la maison fut soufflé. Jaime se sentit comme propulser au loin, perdant l'équilibre de son saut. Il alla s'éclater contre le muret de la maison d'en face avec fracas. Se relevant tant bien que mal, il aperçut deux mangemorts apparaître devant lui, non loin de la maison qu'il venait, avec Liao, d'exploser. Il n'eut pas le temps de bouger que déjà, il se prenait un sort cuisant dans le torse, l'envoyant virevolter par dessus le muret. Atterrissant sur ses bras, il se mit à courir dès qu'il parvint à trouver son équilibre, sans jamais s'arrêter. Au bout de quelques pas, il transplana pour continuer sa course, dans une ruelle de New-York. Il ne lui fallait qu'une chose : Trouver une issus pour retourner dans la ville souterraine.

Et c'est alors qu'il ralentissait l'allure à mesure qu'il approchait d'une des entrées vers la ville, qu'il aperçut les mêmes mangemorts qui lui avaient lancé le maléfice. Se retournant, il se mit à courir le plus vite possible. Il fallait les semer. Chose pas des plus faciles... Jaime avait toujours pensé que ces derniers lui avaient laisser la trace que les gamins possèdent lorsqu'ils sont jeunes pour éviter qu'ils ne fassent des conneries. Certes, il ne l'avait plus d'après Lin-Mei, car dès la majorité passé, l'enchantement se rompait, mais ils finissaient toujours par le retrouver. Courant comme un calut, il regarda rapidement en arrière, pour s'apercevoir qu'en faites, ils avaient disparut. Sachant très bien qu'ils lui préparaient un mauvais coup, Jaime entra dans le premier bâtiment dont les portes d'entrée étaient ouvertes, et il grimpa aussitôt les escaliers, essayant d'ouvrir toutes les portes des appartements, mais sans succès. Regardant de temps à autres autours de lui, la respiration haletante, des bruits de pas pressés se firent entendre d'en bas. Jaime sentit son coeur lui explosait dans la gorge. Cependant, il finit par trouver une porte ouverte, et il s'y engouffra s'en réfléchir. Se plaquant contre la porte, il posa son dos contre la porte de bois, le regard encore prit par les évènements. Il n'arrivait pas à détailler la pièce, ni même à voir si il y avait quelqu'un. Il écoutait.

- Euh, salut. Tu cherches quelque chose peut-être ?

Pour la première fois depuis qu'il était entré, il remarqua la présence d'une jeune femme particulièrement jolie. Son geste déplacée qu'elle eut, en manquant de faire tomber sa serviette n'avait pas été suffisamment voyant pour qu'il ne la capte. Il fallait dire que son adrénaline était au plus haut, et que, tout doucement, il laissa sortir sa baguette de sous sa manche. Alors qu'elle prononçait cette phrase, Jaime tourna la tête, comme surpris, observant cette dernière dans ses moindres détails sans pour autant lui répondre. Son regard qui lui lança, commença le long de ses jambes si belle, si ferme, pour remonter tout doucement sur sa serviette qui ne parvenait à cacher une taille de guêpe, puis son regard s'attarda délicatement, et de façon si... Légère, ses pommettes rougissant délicatement, avant d'observer son visage. Son coeur manqua de rater un battement, et il fut ravi de savoir que les mangemorts étaient là pour le sortir de cette situation si délicate. Un tambourinement similaire à celui du tonnerre fit rugir la porte, les gongs grinçant légèrement. Enfin, une voix caverneuse retentit.

- Ouvrez cette putain de porte où je la défonce !
- Une minute...
- On a pas une minute Mademoiselle... y a un dangereux criminel qui se cache quelque part dans cette barre. C'est juste un contrôle de routine.

Dans le regard de Dak', il y avait une peur particulière. Il avait peur pour lui, certes, mais également pour elle. Cette dernière risquerait de gros ennuies si jamais on le trouvait ici. D'autant plus qu'il ne savait pas si c'était une sorcière ou pas. De plus, elle pouvait également, le balancer aux mangemorts, sans aucun scrupule. Après tout, il venait de pénétrer son appartement, sans la moindre retenue. Ce n'est que lorsqu'il capta son regard, qu'il comprit qu'elle n'allait pas le balancer, et ainsi l'aider. Du moins, semblait-il. Alors, elle lui montra le paravent près du lit. Et en quelques enjambés particulièrement élégante, il se trouva derrière, apercevant une armoire dissimulée dans le mur. Sûrement était ce à cause de cette peur de se faire découvrir qu'il la trouva du premier regard. Il observa délicatement le pan du mur, ouvrant délicatement la porte. Il y pénétra, refermant derrière lui, se retrouvant dans le noir le plus opaque, le plus sombre, et surtout, le plus dense. En quelques minutes, la température sembla monter, alors que la porte d'entrée s'ouvrait délicatement. Jaime retenait son souffle. Ses mains se crispant sur sa baguette magique, qu'il avait conservé dans sa main halé. Il avait peur. Peur de s'être trompé. De plus, il n'avait pas envie de tuer. Du moins... Pas maintenant.

- J'étais en train de prendre ma douche j'espère que c'est important...
- On aimerait jeter un coup d'oeil si ça vous dérange pas.
- Vous êtes Aurors ? Elle marqua un point. Il sut désormais, qu'elle était sorcière, mais aussi, qu'elle ne comptait pas le balancer. Un sourire apparut sur ses lèvres. Si il avait été près d'elle à cet instant précis, il l'aurait embrassé avec passion et joie. A cette pensée, il fronça les sourcils, son adrénaline quittant son flux sanguin. ... bon alors oui ça me pause un problème.
- Si ça te pause un problème on te refait le portrait et on rentre ma jolie !
- Cabròn. Mumura-t-il du bout de ses lèvres.
- Je ne suis pas sûre que vous ayez très envie de faire ça non... Cela vous suffit ou vous voudrez encore me fouillez peut-être ? Vous n'imaginez quand même pas que je sois inconsciente au point de laisser entrer deux inconnus dans mon appartement alors que je suis pratiquement nue !
- C'est un malentendu, excusez mon camarade. Permettez qu'on jette un coup d'oeil de là.
- Bien sûr, faites.

La porte se referma, et les poumons de Jaime se vidèrent doucement. Il attendit quelques instants, les oreilles aux aguets. Doucement, il actionna la porte de l'armoire, sortant délicatement de là, avant de refermer derrière lui. Il sortit du paravent, le regard plein de reconnaissance. Il en retira sa cagoule de ses cheveux, qu'il avait laissé depuis l'explosion. C'était peine à penser lequel était le plus noir. Ses cheveux ou sa cagoule. Il regarda la jeune femme, droit dans les yeux, un air de remerciement bien entendu.

- J'ai peut-être droit à une explication maintenant ?

Il eut un sourire. Qu'est ce qu'elle était craquante... Ces airs de femmes fortes, son caractère si... Inflexible. Et une apparence si frêle... Jaime était sous le charme. Et à cet instant, il fronça de nouveau les sourcils, secouant à peine la tête, comme si il venait de dire une connerie. Il eut un léger sourire, alors qu'elle reprenait avec un léger sourire du même bord que le sien.

- J'm'appelle Nymphadora et toi ? Tu as aussi un nom où je dois me contenter de "dangereux criminel" ?
- Et bien... L'homme ne s'était pas beaucoup trompé tout à l'heure, si l'on en juge l'acte que j'ai commis... Mais l'erreur de débutant prouve également que je suis encore plus dangereux qu'un dangereux criminel, étant donné que je ne sais pas réellement ce que je fais...

Il éclata d'un petit rire. Son ton de voix, et son intonation, montrait qu'il ne parlait l'anglais avec cette impression que cela ne faisait guère longtemps qu'il avait abandonné sa langue natale pour cette langue. Chose assez fausse, mais qui lui était resté du faite que leur mère n'avait jamais cessé de leur parler qu'en Espagnol. Il avança de quelques pas, avant de regarder par la fenêtre.

- Je m'appel {Ra-Ï-mé}. Avait-il ajouté, retournant sa tête vers Nymphadora, un sourire pleinement mutin sur ses lèvres. Enchanté.

Jaime se retourna doucement, balayant la pièce de son regard noir. C'était un bien beau bordel. Jaime avait un sourire sur le coin de ses lèvres, se sentant bien dans cette endroit qui lui rappelait de façon inconsciente, sa petite sœur, et son bordel parfait. L'hispanique s'approcha doucement de la sculpture vivante, et s'agenouillant, il dit :

- C'est quoi ? Ça représente quoi ? C'est beau.

- C'est une sculpture d'argile vivante, enfin c'était, parce que là ça elle n'en a fait qu'à ça tête, ça ne ressemble plus du tout à ce que je voulais que ce soit à la base.
- La vie décide toujours de tout lorsqu'on ne la surveille pas. Fit il, avec une sorte de sage tristesse. Néanmoins, cela ne perturbait pas son petit sourire en coin. Elle était revenue, répondant à sa question. Mais, cela n'enlève rien à sa beauté.

Son regard brilla d'une légère étincelle. Il était, à la base, déjà charmé par la demoiselle. Ce qui, sans le vouloir, la charmer à son tour. Mais son physique semblait accentué la chose. Son côté de vélane voulait que la jeune femme succombe. Un physique d'incube, il avait un physique qui ne faisait qu'appuyer ce qu'inconsciemment, il tentait de faire.

- C'est une matière vraiment très difficile à utiliser, regarde, mets ton doigt là comme ça... Elle appuya délicatement, de son doigt, sur l'argile, le forçant à prendre une certaine forme. A l'origine j'avais voulu que ce soit quatre lignes courbes verticales mais la matière tend toujours à revenir à quelque chose de rond tu vois... Mais lorsqu'elle l'avait retiré, l'argile reprenait une forme arrondie.

Jaime eut un léger sourire appréciateur. Cependant, son sourire disparut quelque peu, lorsqu'au dessus, il entendit comme un vase tombait. Il leva le regard, posant sa baguette au sol, avant de jeter un regard sur Nymphe. Il avait un regard douloureux. Et une haine s'y lisait. Il regarda quelques instants la porte. Il ne pensait plus trop à rien sinon à l'envie d'aller finir le travail qu'il avait commencé en explosant la maison d'un mangemort particulièrement influent. Avec un peu de chance, sa famille était au complète, et il en aurait sûrement tué un ou deux. Mais là... C'était encore plus... Violent. Le goût du sang dans sa bouche, son sang se mit à bouillir violemment. Ce n'est que lorsqu'il tourna la tête vers Nymphadora, et que son regard passa devant le miroir, qu'il sentit sa haine la quitter. Car à la place de son reflet, c'était celui de Lin-Mei qui portait son index à ses lèvres, lui imposant le silence. Le calme. Jaime reprit sa baguette et la serra fortement, avant de vider l'air de ses poumons, reposant son regard sur Nymphadora. Il rangea sa baguette magique dans son pantalon, tandis qu'elle croisait son regard, l'air compatissant, avant de renchérir par un sourire amusé.

- J'allais me commander à manger, tu aimes la cuisine chinoise ?
- Et comment ! Mon tuteur, monsieur Ming, est chinois. Et sa fille ne fait que des plats de leur pays. C'est un cliché ce type. Il eut un sourire amusé, avant de rajouter : Par contre, tu devrais apprécier sa fille, je pense... Elle peint énormément. Surtout ce qu'elle rêve... C'est très jolie. Un peu comme cette peinture là-bas...

Fit-il, en montrant une peinture de Nymphadora. Il eut un petit sourire admiratif. L'art, ça l'apaisait. Ça lui rappelait sa sœur et sa mère. Il s'approcha du canapé, en face de Nymph', et tandis qu'elle s'asseyait sur le fauteuil pour appeler le restaurant chinois, Dak' retira sa tunique noire après avoir posé, au préalable, son petit sac à dos noir. Et tout en retirant sa tunique, il embarqua son tee shirt blanc sans manche, le mettant torse nue. Il eut un léger sourire géner avant de vite remettre son tee shirt blanc. Il s'assit doucement, posant ses avant bras sur ses genoux, se tripotant les mains d'un air absent. Son regard était rivé sur Nymphadora, tandis que ses oreilles étaient tournés vers le haut du bâtiment.

- C'est moi qui paye. Fit-il, dans un sourire.

Après lui avoir donné sa commande, et complimenter sur une toile qu'elle avait, en comparaison avec ce que faisait la fille de Lin-Mei, Jaime l'observa quelques longs instants, le regard comme ailleurs. On avait cette impression qu'il la regardait sans vraiment la regarder, comme si ses pensées venaient de le submerger de part et d'autres. Quelque chose dans ce goût-là, c'est sûr. Quoiqu'il en soit, Jaime se délectait de sa vision, sans vraiment s'en rendre compte. Et au fur et à mesure que les secondes passaient en sa compagnie, c'était comme si le monde qui l'entourait n'avait plus aucune importance. Comme si peu à peu, ce dernier s'effaçait pour ne le laisser qu'avec elle, dans cette appartement dans ce quartier peu fréquentable, certes, mais apaisant. Tout n'avait plus aucune importance. Il n'y avait que ce moment. Ce n'est qu'à ce moment-là, qu'il se surprit à penser ceci. Sans changer son expression de visage, il se disait qu'il venait d'être électriser par l'aura de cette fille. Qu'elle avait quelque chose de spéciale... Il posa son regard sur ses mains, se demandant si elle était vélane, où si c'était simplement ses hormones qui le travaillaient... Il se demandait cela jusqu'à ce qu'il lui vienne à penser au coup de foudre, qu'il railla de suite, pensant que c'était tout bonnement ridicule d'avoir de telles pensées. C'est avec le son mélodieux de sa douce voix féminine que Jaime sortit de ses songes reportant sur cette dernière. Il avait pensé tout cela, alors qu'il n'avait du, peut être, se passer qu'une ou deux minutes. Moins, peut être. Son regard brillait d'une étrange étincelle.

- Merci, c'est très gentil. La plupart des gens ne l'aiment pas celui là, en fait ils n'aiment pas le mélange abstrait-réaliste c'est... trop... pas conventionnel.
- Être marginal et porteur de nouveauté est très mal vu dans une société embrigadée par des mangemorts. Un jour, ils perdront... Les ténèbres sont immobiles. La lumière, elle, bouge. Elle illumine. Elle explose. Qui sait... Peut être que tu es porteuse d'un nouveau mouvement artistique ?

Il lui fit un clin d'œil, son sourire mutin réapparaissant pleinement sur ses lèvres.

- Est-ce qu'elle dessine dans la tradition chinoise avec ces jolis pinceaux ran-chiku qu'on trempe dans l'encre ?
- Elle est plus à l'aise avec ce genre de pinceau... Ils sont plus malléables selon elle... Moi, je pense surtout que cela vient à leur habitude d'écrire avec cela leur pictogramme. Ça doit donner le coup de main à force... Enfin, j'pense.

Un sourire d'excuse. Il ne faisait que parler. Machinalement, il se mit à jouer avec son anneau d'argent, sur son pouce. Il releva son regard vers Nymph', ce même petit sourire sur ses lèvres. Quelque chose accéléra son palpitant dans son torse. Enfin, quand la nourriture arriva, Jaime se prononça. Disant qu'il allait payé. Il l'avait prononcé de sorte à ce qu'elle n'est pas le choix. Il se sentait obligé. Après tout, il avait quand même pénétrer dans son appartement sans dire un mot.

- Je pourrais dire que j'ai été victime d'un délit de galanterie si on revient me demander si j'ai vu le dangereux criminel.

Il éclata de rire.



- Tu veux goûter ?

Ils étaient entrain de manger. Jaime, qui mangeait le plus souvent avec des baguettes qu'avec des ustentiles à l'occidentale, avait une certaine aisance à piocher dans sa petite boîte blanche. Il releva la tête lorsqu'elle lui proposa cela, tout en lui tendant son plat.

- Que si tu goûtes le mien. Fit il dans un sourire.

Alors, il lui tendit le sien, et trempa ses baguettes à tâtons dans le repas de Nymphadora, avant d'en tirer un morceau de viande qu'il amena à sa bouche.

- J'ai toujours aimé le goût qu'émane de leur cuisine. Peu importe le plat, ils ont tous quelque chose de très différent par rapport à ce que l'on trouve ici. J'avais jamais goûté le poulet cuit comme ça.

Il attendit que Nymphadora ait pioché dans son bœuf shop suey avant de piocher dans son plat avec une facilité déconcertante.

- Tu as l'air d'apprécier la peinture...

Alors qu'il observait un bout de brocolis, il releva la tête vers Nymph', un léger sourire sur ses lèvres. Je crois que l'on ne pouvait pas faire plus mutin et coquin que le sourire que Jaime brandissait comme l'arme de séduction la plus puissante du monde. Son côté vélane semblait s'être embrasé à tel point que toute chose ne pouvait que le regarder. Puis, dans un murmure sensuelle, il dit :

- Ce que j'aime surtout... C'est le coloriage...

Une envie. Une pulsion. Il laissa retomber son brocolis dans son box, son regard prenant une teinte violemment sensuelle. Le noir de ses yeux s'était empli d'une chaleur particulière, et l'ambiance de la pièce semblait être devenu beaucoup plus que détendu. Doucement, il s'avança vers la table basse tel un félin, posant doucement son plat sur la table, et il murmura :

- Et toi, Nymphadora ? Que préfères tu ?

Son regard, sa chaleur, son odeur, sa façon de se tenir, de tenir ses baguettes, de manger, le charisme qui émanait d'elle, tout semblait l'hypnotiser. Sa beauté était captivante. Et alors qu'il avait agi de la sorte, s'approchant d'elle de la sorte, Jaime sentit un frisson le parcourir tout le long de son échine. Un léger sourire apparut à la commissure de ses lèvres. Ses yeux devinrent fiévreux, lorsqu'elle répondit tout bas, un ton de voix similaire à une caresse le long du thorax qui lui procura un plaisir sans égale. Il ne dit rien, sentant le désir grandir en sa poitrine, en sa tête, en son sexe, en toute partie de son corps. Car dire le contraire serait tout bonnement, mentir. Jaime ne dit rien lorsqu'elle posa sa main près de sa tête. Il se releva, pour se rasseoir dans le fond de son canapé, la regardant approchée avec une délicatesse gracieuse, féminine, mais pas aguicheuse. Se blottissant dans le canapé, il la regarda s'approcher, ses mains le démangeant. Une envie de les lever, de l'enlacer, de l'étreindre doucement, avec une certaine passion délicate. Finalement, elle ferma doucement les yeux, et elle l'embrassa tendrement.

A ce moment-là, peut être est ce dû au fait qu'il soit vélane, il leva ses mains effleurant d'abords le corps de Nymphadora, avant de finalement l'enlacer, prolongeant rapidement le baiser timide, en un de ses baisers fougueux que l'on voit dans certains films ou lorsque la passion se fait des plus ardentes. Jaime recula quelques instants, la regardant avec un léger sourire, avant de reposer ses lèvres sur les siennes. Avec ses mains, il l'attira à lui, l'allongeant dans la longueur du canapé avec grâce. Il se pencha ensuite sur cette dernière, l'embrassant fougueusement, avant de commencer à descendre tout doucement le long de sa joue, puis dans son cou. Avec ces mains, c'était comme si il jouait d'un instrument à corde, pour en tirer des notes douces et délicieuses à entendre. Des notes qui vous font comprendre que la musique est belle, vous rendant totalement addict. Cette envie de continuer pour la sentir prendre du plaisir avant d'y prendre réellement part à votre tour. Délicatement, les mains de Javier commencèrent à la déboutonner son chemisier. Ses lèvres ne cessaient de se poser sur la peau de Nymph', sans jamais s'arrêter.